L’été dernier, entre deux vagues de Covid, le père Amar était en direct sur zoom au Festival Be The Church. A la fin de la semaine, au moment des relectures, les avis étaient unanimes. Sa parole avait touché au cœur. 

Pourtant, il y avait de quoi « casser l’ambiance « ! La mort, la souffrance, la fragilité, il y a des thèmes plus enthousiasmants pour un Festival. Le père Amar sait de quoi il parle. Jeune prêtre hyperactif et connecté, il fait l’expérience brutale de la maladie, et subit plusieurs opérations très lourdes. Je vous laisse écouter son témoignage percutant mais aussi plein d’humour.

Pourquoi rediffuser ce topo à la paroisse ?

Le père Amar a mis en lumière le lien essentiel entre fragilité et fraternité (d’ailleurs c’est comme si ces deux mots avaient la même racine avec leur syllabe commune). C’est dans la mesure où je reconnais ma fragilité que la fraternité devient possible. Oser être vrai, oser dire « je ne vais pas très bien, j’ai besoin de toi, je ne m’en sortirai pas tout seul», c’est offrir à l’autre la chance de se donner. C’est rendre possible la fraternité. Mais attention, il y a une façon d’aider qui peut être une forme de domination sur l’autre, si je n’accepte pas de recevoir à mon tour. Reconnaissons, chacun, que nous avons besoin de l’autre. Chemin d’humilité qui abolit les relations de pouvoir et nous entraîne dans la dynamique de l’amour.

Merci Père Amar de nous avoir rappelé le secret de notre vocation commune à vivre une fraternité authentique.