En Genèse 12,3, l’Éternel dit : « Je bénirai ceux qui te béniront et je maudirai ceux qui te maudiront». Ce mois-ci, nous nous proposons de veiller à bénir.
On parle souvent sur les autres quand ils ne sont pas là, n'est-ce pas? Parfois nous parlons mal: nous parlons mal de nos enfants, des membres de notre famille, de nos collègues, des autres membres de l’Église, des autorités. Et cela n’est pas sans conséquences négatives pour nous-même et pour eux, car nos paroles sont importantes et le Seigneur prend en compte ce que nous disons.

Dans la lettre de Jacques 3,7-10, l’apôtre exhorte ainsi : « La langue, personne ne peut la dompter : elle est un fléau, toujours en mouvement, remplie d’un venin mortel. Elle nous sert à bénir le Seigneur notre Père, elle nous sert aussi à maudire les hommes, qui sont créés à l’image de Dieu. De la même bouche sortent bénédiction et malédiction. Mes frères, il ne faut pas qu’il en soit ainsi. »

Seigneur aide-nous à prendre conscience de tout le mal que nous faisons en médisant.
Lorsque nous parlons de quelqu’un en son absence nous pouvons nous poser les questions suivantes : 
- Est-ce que c’est édifiant pour moi ?
- Est-ce édifiant pour la personne à qui je parle ? 
- Est-ce édifiant pour la personne de qui nous parlons ? 
Si ce n’est pas le cas, si une des 3 personnes n’est pas édifiée par la discussion alors taisons-nous ! 

Nous devons apprendre à nous taire et apprendre à arrêter la médisance en disant : « je ne veux pas savoir ». Choisissons de veiller les uns sur les autres. Arrêtons de vouloir savoir les derniers ragots, les derniers potins. Au contraire prenons le temps de parler sur le dos des autres en disant du bien, prenons le temps de bénir. Nous devons être vigilants à ce que l’on dit sur les réseaux, lors de nos repas, dans nos pensées et dans nos cœurs.

Seigneur apprends-nous à bénir.