Je m’appelle Myriam j’ai 28 ans, originaire de Lourdes, je suis la cinquième d’une famille de 6 et je suis sage-femme. Et moi Etienne, 28 ans, dernier né d’une famille de 7, originaire de Toulouse, ingénieur dans l’informatique. Nous sommes arrivés à Sophia fin 2014 et nous sommes aujourd’hui membres des Fraternité Paroissiales Missionnaires de la CCN. Et notre mission c’est d'être coordinateurs de la liturgie dans la paroisse.

On a grandi dans un contexte de mission. [Myriam] « mes parents sont membres de la Communauté de l’Emmanuel et nous nous sommes rencontrés dans le cadre de petites Frat missionnaires hebdomadaires à Toulouse. Ça me rendait très attentive aux personnes rencontrées, je parlais de ma foi dès que j’en avais l’occasion et je priais pour les gens, car on devait partager sur ce qu’on avait fait chaque semaine ». [Etienne] « Et moi, ça m’obligeait à être complétement cohérent entre actes et paroles. Par exemple, un ami Aymeric pour qui je priais, s’est mis en route et au final celui que je voulais évangéliser est devenu mon moteur dans la foi, ça rend humble… aujourd’hui il est le parrain d’Agnès, notre 1^ère fille ».

Comment êtes-vous arrivés sur Sophia ? Est-ce Dieu qui vous a conduit ici ?

[Myriam] « Etienne a eu une proposition de contrat sur Sophia, qui devait démarrer très rapidement, mais nous on préparait notre mariage et c’était notre priorité alors Etienne a refusé en disant « sauf si je peux commencer plus tard avec un meilleur salaire »… et toutes ses conditions ont été acceptées… sacré Clin D’ieu… puis quelques jours avant de venir voir Sophia, Etienne trouve l’église de Sophia sur internet » [Etienne] « j’appelle et je tombe sur Elisabeth Begole, je lui demande s’il y a de la louange, s’ils ont besoin de musiciens. J’ai ressenti un grand enthousiasme, et elle m’a orienté sur SophiaDeo et sur le groupe de prière ».

[Myriam] « Notre première messe à Sophia, c’était la Toussaint, quelle joie perçue, les sourires, on s’est dit finalement quelle chance d’habiter là entre mer et montagne… alors qu’on ne jurait que par le sud-ouest… »

[Etienne] « Et notre premier groupe de prière (GP) avec Raphael à la guitare, JB au cajon, Coco (Corinne Frotté) au tambourin, Elie et Yolaine au chant, Marie à l’accueil. C’était une ambiance très joyeuse, spontanée. A l’époque on se retrouvait pour une "after" tisane. Nous avons tout de suite senti que nous pouvions nous y intégrer. Du reste notre intégration dans la paroisse c’est surtout faite par le GP, on se préparait dès 18h, on dinait ensemble et peu à peu Yolaine nous a transféré la préparation de la louange. L’amitié et la complicité entre nous ont fait le reste. »

On animait un peu la messe à Biot, puis on a décidé d’emménager à Sophia pour se rapprocher de la paroisse, Jean-Hubert Thieffry nous a proposé de coordonner la liturgie sur Sophia en lien avec toute Paroisse. La session d’été aux Dombes nous a ensuite beaucoup aidé à approfondir notre relation avec les paroissiens, de retour à Sophia on était encore plus frères et sœurs, ça aide à se sentir encore plus chez soi à la paroisse. »

Mais d’où te vient cette voix si douce Myriam ? 

[Myriam] « Je suis très timide et je ne me mets jamais en avant. Mes parents sont musiciens, composent des chants et mes frères et sœurs jouent tous d’un instrument mieux que moi, alors j’ai toujours laissé les autres faire. Mais notre première messe à Biot m’a bien décoincée, commencer dans une petite église c’est plus facile pour débuter, et animer avec Etienne m’aide aussi beaucoup. Je m’y suis mise car j’ai vu qu’il y avait des besoins, mais je n’avais jamais chanté dans un micro avant. »

Un moment qui a fait grandir votre foi ?

[Etienne] « J’ai toujours été pratiquant mais je n’étais pas adulte dans ma foi avant d’être étudiant. Une session à Tigery quand j’étais ado, j’ai senti l’amour de Dieu, avec la certitude que je voulais être quelqu’un de bien. Mon frère François m’a traduit cela « tu as envie de devenir Saint ». Je pensais que c’était personnel et que ça ne regardait que moi. Mais à Paray le Monial, lors d’une session jeunes pro, j’ai senti le sens de l’église, être saint c’est avec les autres et pour les autres. Et ça s’est traduit en couple, avec Myriam, dans nos frat étudiantes, l’occasion de se mettre en action ensemble, avec tous les talents qui nous sont donnés (la musique et l’organisation de frat chez nous) »

Mais Etienne et Myriam, de grands sportifs, incroyablement fraternels et pleins d'humour

Un très bon moment, sous l’orage, dans la tente, en bivouac en montagne, à côté des Saffioti et des Obeid	Des randonneurs infatigables	Petits conseils maison en période de confinement (video)	Etienne, jamais sans sa guitare	Notre 1ère année en Frat Paroissiale Missionnaire de la Communauté du Chemin Neuf