Témoignages des baptisés

Témoignages des baptisés

Sivilay Baron

" Bonjour! Je m'appelle Sivilay, je suis mariée et j'ai quatre enfants. Je suis heureuse d'être baptisée samedi 11 avril 2009 et tellement reconnaissante à toutes les personnes que j'ai rencontrées dans ma vie et qui ont apporté leur petite touche pour m'amener là où j'en suis aujourd'hui.

Cela fait quinze ans que je chemine vers Dieu. La question est venue à moi par la rencontre avec mon futur mari, l'année suivant le bac. Je suis issue d'une famille de tradition boudhiste, mais qui semblait pratiquer des rites sans conviction religieuse. La religion ne m'intéressait pas du tout. Je suis plutôt cartésienne et je croyais en beaucoup de grandes idées: en la Science capable de lutter contre l'obscurantisme, en la Raison et la force de la Volonté, en l'Homme avec ses Grandeurs, ses Faiblesses et ses Contradictions, dans le Bien et en l'Amour. Tout ça avec des majuscules! Mais je ne croyais pas en Dieu.

Mes parents ne s'occupaient pas beaucoup de mon éducation, mon père était atteint d'une grave maladie mentale et ma mère travaillait sans s'arrêter. L' Ecole m'a appris à me méfier des religions, pour moi, Dieu n'existait pas de façon implicite, c'était quelque chose de profondément acquis. Je me suis mise à lire la Bible, et ça a été dur car je n'y ai pas trouvé une vérité directement accessible. Au fil du temps, j'ai acquis une bonne connaissance religieuse, mais de l'ordre du culturel/intellectuel et même si j'admirais la Doctrine Sociale de l'Eglise Catholique, je n'étais pas convaincue.

Un jour, il y a maintenant deux ans, j'ai décidé d'aller à un parcours alpha quelque part dans Sophia Antipolis. J'étais consciente que je n'avançais plus par mes propres moyens, mais qu'il me fallait une aide extérieure. Je pensais avoir toutes les cartes en main et pourtant je ne me décidais pas. C'est à la suite de ces parcours alpha qu'un déclic s'est produit, comme s'ils m'avaient donné le chaînon manquant dans mon raisonnement, en me faisant ressentir combien la Bible est parole vivante du Seigneur, en m'apprenant à parler à Dieu par l'intermédiaire des prières, en mettant finalement un nom sur ce que je connaissais déjà et que j'ai alors reconnu.

Je crois maintenant que Dieu a toujours été à mes côtés, contrairement à beaucoup je ne ressentais pas de vide dans ma vie, c'était comme si je cheminais avec quelqu'un depuis longtemps, qu'il serait devenu mon ami sans que jamais la question du "Qui es-tu?" ne se soit posée. C'est une telle joie de découvrir que Dieu nous aime chacun et qu'aussi minuscule que nous soyons, nous comptons pour lui. J'ai décidé de suivre le Christ et j'ai confiance en Dieu pour m'y aider, je remets maintenant ma vie entre ses mains bienveillantes."

 

Isabelle Louvet

Depuis toute petite j'ai toujours souhaité être baptisée.
Je n'en avais jamais fait la démarche jusqu'à ce que mes soeurs demandent le baptême. 
A partir de ce moment j'ai participé à l'aumonerie, à des lectures de la bible, j'ai même enseigné le catéchisme pendant un temps et participé aux rencontres au foyer St Paul. J'ai fait mon entrée en église. Puis j'ai un peu laissé tombé, mais l'idée du baptême était toujours en moi.

J'ai refait la démarche quelques années plus tard, à l'occasion du baptême de la fille d'une de mes amies, dont je suis la marraine. Concours de circonstance la personne qui devait m'accompagner ne m'a jamais rappelée, et j'ai encore laissé tomber.
Il y a deux ans, j'ai retenté ''l'expérience", j'avais même une accompagnatrice, mais j'ai été mutée à marseille et je n'ai pas donné suite.

Et puis j'ai assisté à une messe à Notre Dame de la Sagesse à Sophia antipolis avec ma soeur, et Sylvie, la maman de Sian. Pour la première fois j'ai pu suivre les gens pendant la communion, j'ai pu être bénie par le prêtre. Je me souviens qu'à cette messe j'ai beaucoup pleuré. Je pleure d'ailleurs encore très souvent pendant la messe. Je me suis sentie bien, accueillie, acceptée... j'ai donc discuté avec Sylvie, puis avec Jean Hubert qui m'a conseillé le parcours Alpha, auquel j'ai participé. J'ai aussi participé à la journée sur le Saint Esprit : pleine d'enseignements.

J'ai eu la chance aussi de cheminer avec des gens merveilleux avec lesquels nous avons beaucoup partagé, les joies, les peines, les doutes... nous nous sommes remontés le moral mutuellement et j'espère que notre partage ne s'arrêtera pas le jour de notre baptême.

J'ai eu personnellement des moments difficiles, des moments de doutes où je me suis dis "mais qu'est ce que tu fous là !!", mais la foi ne m'a jamais quittée...

Merci à Monique et Daniel qui ont été nos guides pendant les réunions, qui le resteront et qui nous ont présenté des personnes extrêmement intéressantes.

Merci à Sylvie, ma marraine et accompagnatrice, qui a toujours su me porter et me soutenir.

Merci à Pascale, Vincent, Stéphanie, Aude et Sivilay, merci d'être vous...

Merci à tous ceux que j'aime...

Et enfin, merci Seigneur d'avoir mis autant d'embûches sur ma route, afin que j'arrive enfin en ce jour béni, j'ai maintenant compris ton dessein, Tu m'as permis de croiser la route de personnes formidables et d'entrer dans cette communauté dans laquelle je me sens bien.

Je souhaite à tous les catéchumènes et à tous les futurs catéchumènes d'avoir un chemin aussi beau que le nôtre.

Je souhaiterai vous faire partager un de mes passages préférés de la bible :

1ère lettre de St Paul aux Corinthiens 13 1 -7

"Je peux parler toutes les langues des hommes et les langues des anges. Mais si je n'aime pas les autres, je suis seulement un cloche qui sonne, une cymbale bruyante.
Je peux avoir le don de parler au nom de Dieu, je peux comprendre tous les mystères et posséder toute la connaissance. Je peux avoir une foi assez grande pour déplacer les montagnes. Mais si je n'aime pas les autres, je ne suis rien ! 
Je peux distribuer toutes mes richesses à ceux qui ont faim, je peux livrer mon corps au feu. mais si je n'aime pas les autres je n'y gagne rien !
L'amour est patient, l'amour rend service. Il n'est pas jaloux, il ne se vante pas, il ne se gonfle pas d'orgueil. L'amour ne fait rien de honteux. Il ne cherche pas son intérêt, il ne se met pas en colère, il ne se souvient pas du mal. Il ne se réjouit pas de l'injustice, mais il se réjouit de la vérité. L'amour excuse tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout..."

 

Aude Lazes

Le 11 Avril, durant la veillée Pascale, j'ai reçu le Baptême.
Cela fait deux ans que je me prépare à ce tournant de ma Vie.
Et pourtant rien ne laissait prévoir que j’écrirais ces quelques lignes, en guise de Témoignage.
Je suis issue d’une famille catholique mais peu (voire pas) pratiquante et n’ai reçu aucune éducation religieuse (catholique ou autre).
J’ai toujours cependant était attirée par l’ambiance que dégage une église. Au sein d’elle je me sens sereine, apaisée, protégée…

Malgré cela je n’étais jamais allée plus loin dans ma démarche.
C’est la rencontre avec mon futur mari qui m’a mise en marche sur la route du Seigneur.
D’origine Portugaise, il est croyant et pratiquant tout comme l’ensemble de sa famille.
Dans le cadre de notre mariage qui sera prochainement célébré, il a manifesté son souhait de me voir recevoir le baptême.
Par l’intermédiaire de connaissances personnelles et professionnelles, j’ai fait la connaissance du Père THIEFFRY qui m’a proposé de suivre le parcours Alpha.
Je m’y suis rendue, à reculons dans un premier temps.
Les premières réunions m’étaient négatives car je me sentais intruse.
J’étais pour l’essentiel entourée de personnes qui venaient approfondir leur foi et qui étaient toutes ou presque baptisées.
Mais la présence à mes côtés de mon futur époux, m’a permis de surmonter ce ressenti et au fil des réunions mon désir de fonder un foyer chrétien est né.
J’ai donc fait mon entrée en Eglise et revêtu la « fonction » de catéchumène.
Les nombreuses soirées et les échanges n’ont fait que renforcer mes convictions.
A quelques heures de l’évènement, je peux dire que ma rencontre avec le Christ m’a apporté la sérénité, la tolérance qui me manquaient.
Je me sens plus forte pour affronter les aléas de la vie et prend conscience chaque jour des privilèges qui me sont donnés : être en bonne santé, avoir une famille aimante, un futur mari formidable.
Si ce témoignage fait naître le souhait de suivre le chemin du Christ, j’en serai plus que flattée.

 

Vincent Martial Thomas

Je m’appelle Vincent Martial THOMAS, j’ai 36 ans. 
Je précise mon 2ème prénom « Martial » car c’est mon père qui l’a choisi et il est porteur de symboles forts qui ont beaucoup d’échos et de résonances en moi. Je suis marié à Sophie, ma femme depuis bientôt 2 ans qui a 2 enfants Camille et Clément et aussi une sœur jumelle Virginie et une autre sœur Fabienne. 
 

Il y a pour moi un lien indissoluble entre ma rencontre avec Dieu et mon mariage avec Sophie. Je ne m’étais jamais interrogé sur Dieu avant et ma foi se traduisait exclusivement dans ma confiance dans la vie. Ma demande en mariage à Sophie, je l’ai ressentie comme un appel comme quelque chose d’indicible et d’inexplicable ! Et surtout, à un moment de ma vie où je me sentais tout nu « sans identité propre », sans plus savoir qui j’étais ? : l’abîme.
Le jour de notre mariage, lors de la cérémonie religieuse j’ai entendu une petite voix intérieure qui m’a dit : demande le baptême. 
Je me souviens en avoir parlé à ma mère « à l’époque très très inquiète » qui m’a sur le champ donné les CD audio des évangiles à écouter. 
J’ai commencé par l’évangile de saint jean (le préféré de ma mère). J’ai fais comme ma mère me le suggérait, car tout ce qu’elle me disait jusqu’alors était pour moi justement : parole d’évangile.
En écoutant saint Jean : il y a une phrase qui m’a hautement interpellée :
« Qui aime sa vie, la perdra. Mais qui la perdra à cause de moi et de l’évangile, la trouvera ».
C’est avec cette parole « très raisonnante » en tête, que je me suis présenté au Père Jean Hubert. Aussi, avant de me préparer pour le parcours au baptême, Jean Hubert m’a préconisé de suivre le parcours alpha. J’ai rencontré de nombreuses personnes, j’ai découvert la différence, la patience, le pardon, le don. Ce qu’étaient la messe, et la vie d’église. Je me suis surpris également à prendre beaucoup de plaisir à chanter et à entendre chanter : j’ai une pensée particulière pour Daniel qui pour moi est le grand ténor de la paroisse.
Il m’apparaît que c’est grâce à ce parcours spirituel jusqu’au baptême avec mes accompagnateurs Monique et Daniel RAGOT et mes sœurs catéchumènes : Stéphanie, Pascale, Aude, Isabelle et Sivilay que je me suis réhabilité dans ma véritable identité. 
J’ai vécu ce parcours comme un chemin de croix qui m’a permis de traverser mes peurs, mes zones d’ombres et de mourir à ce que j’étais avant. J’ai toujours su au plus profond de moi, du jour ou j’ai rencontré ma femme et ses enfants que seul cet acte de foi Chrétien pouvait me permettre de transcender cette épreuve d’amour, d’identité et de vérité.
Ce chemin riche de signes et de symboles à été pour moi salutaire et je mesure aujourd’hui tout le sens du baptême : « mourir à soi même pour renaître d’en haut ». Une conversion vécue comme une renaissance pour moi parce qu’avec de nouveaux repères et assurément un discernement plus juste et éclairé sur qui je suis et qui sont les autres. Une manière de poser des actes avec d’avantage de sens et de cohérence. 
Personne ne m’a jamais regardé et me regarde comme le font : Sophie, Camille et Clément : et, c’est bien là pour moi le signe de l’amour inconditionnel de Dieu pour moi. 
J’ai beaucoup de chance d’avoir avec moi tout un encadrement amical, familial, ecclésial qui m’a prodigué tant de bienveillance et de bons soins. Enfin, je voudrai terminer par un psaume que Jean Hubert m’a récité lors de notre 1ère rencontre :
"Amour et Vérité se rencontrent
Justice et Paix s’embrassent
La vérité jaillira de la terre
Et la justice descendra du ciel"

C’est là tout le sens de mon baptême

 

Stéphanie Margot

Je suis issue d’une famille où seule ma grand-mère paternelle avait une grande foi.
Je n’ai donc pas reçu d’éducation religieuse seulement quelques repères fondamentaux.

Pourtant, au fond de moi, je me suis toujours, en toute intimité, adressée à Dieu.

C’est la rencontre avec Marie-France, ma marraine, en 2001 qui m’a mise sur le chemin. A ce moment là, je percevais Jésus comme un personnage mythique. Au travers de Marie-France, j’ai, pour la première fois, ressenti sa présence. Il faisait partie de sa vie et était chaque jour à ses côtés.

Petit à petit, je me suis mise en route, d’abord le baptême de Nicolas mon premier fils, puis celui de Julien mon petit dernier.

Sur les conseils du Père Jean Hubert, j’ai suivi les cours Alpha. Ce fut pour moi un grand moment de partage, de dialogue, d’échanges. Dix réunions très conviviales autour d’un repas qui m’ont permises de découvrir la vie de Jésus, la communauté chrétienne, des témoignages émouvants, des chants et mêmes des danses.

Lors du week-end de l’esprit Saint, j’ai reçu un message : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais pas déjà trouvé », une citation de St Augustin. A ce moment là, j’ai compris le Sens de ma démarche. C’était précisément le signe que j’attendais !

Durant notre préparation au baptême, j’ai connu une période de Doutes. Au plus profond, j’étais honteuse et ne me sentais plus sincère dans ma démarche. Je pensais que je m’étais trompée et que je n’avais pas ma place dans la communauté chrétienne. Je me sentais différente et exclue.

Au cours d’une réunion, j’ai osé ouvrir mon cœur en confiant mes doutes. Cela a été très intense. Le cœur ouvert, j’ai reçu l’immense réconfort de chaque personne présente. Je me suis sentie aimée et acceptée telle que je suis. Ce soir là, je n’ai cessé de pleurer car au plus profond, je venais de ressentir l’Amour de Dieu ainsi que sa présence au travers des témoignages de chacun.

Désormais, j’ai cessé de me troubler et de craindre, mon cœur est en paix.
Je suis toujours en chemin. Je sens que cela me fait du bien et ne cherche plus à expliquer ce que je ressens. Je le reçois et l’accepte.

Ce soir, je peux dire que j’ai profondément changé.

Pour la première fois de ma vie, j’ai fait preuve d’humilité en m’en remettant à Dieu. J’ai réussi à lâcher prise. Ainsi, je suis plus confiante, plus sereine, je ne suis plus seule face aux épreuves de la vie.

 

Pascale de La RUELLE

Jésus Christ m'est apparu lors d'un rêve il y a 14 ans, alors que la Religion était pour moi une grande inconnue.
Jésus m'a marqué, et plus jamais je n'ai pu l'oublier.

J'ai raconté mon rêve à ma future marraine, qui ma parlé du baptême, ce qui m'a motivé.

Au fil des années, le désir de me faire baptiser ne m'a jamais quitté, et est devenu de plus en plus présent.
Depuis ce temps, très souvent mes rêves étaient tournés vers cette attente.

Mon chemin de catéchumène a été une immense joie, le partage de toute une communauté, qui m'a aidé jusqu'au Baptême.
La confiance en Dieu, et son Amour éternel m'accompagnent chaque jour de ma vie.

 

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